#ResetTheSeries : mon avis

Alors oui dès que j’avais vu l’annonce de cette série, et surtout du pairing, j’étais déjà dans la hype. Me mettre #PondPonlawit et #PeterPanzz_w ensemble dans un BL, cela ne pouvait qu’éveiller mon attention. Je croyais dur comme fer que cela allait fonctionner et je n’ai pas été déçue.

L’histoire

Reset est une production thaï qui nous parle d’un acteur arrivé au sommet de sa carrière qui meurt dans des circonstances terribles et mystérieuses. Il se réveille dans le corps de ses vingt ans à l’époque où il rêvait de devenir une star, et croise à cette occasion la route de son fan de toujours, le PDG d’un grand groupe du show business.

Alors oui, je m’inquiétais un peu pour le plot. Cela sentait trop la production qui usait des ficelles du succès de l’année passée My Stand-in. Même genre le thriller, même univers celui de l’industrie cinématographique et des séries et même procédé fantastique pour revenir se venger. Cependant, l’écriture et les personnages en font quelque chose de bien différent. On se libère assez vite de la notion de vengeance, pour se concentrer sur le thème de « Qu’est-ce que je changerais si je devais recommencer ma vie et devenir une meilleure version de moi-même ». Ce qui fait qu’on est moins dans la souffrance, mais plus dans l’éveil de l’amour jusqu’à l’atteinte la perfection de cet amour. Néanmoins, l’ensemble ne manque pas d’action et de twists pour maintenir notre attention jusqu’au dernier épisode.

Réalisation et cinématographie

Côté réalisation, j’avais un bon pressentiment avec Nuttapong Wongkaveepairoj qui avait fait un travail remarquable sur The Sign. Mais là, loin du côté spectaculaire de cette dernière production, il s’est focalisé sur la mise en valeur des acteurs. J’ai néanmoins bien apprécié le soin apporté aux décors, notamment l’appartement du jeune Armin avec tous ces posters qui en disent beaucoup sur le personnage. Il a fait aussi avec sa team un travail intéressant sur la lumière avec notamment de nombreux plans à contre jour. Comme si il voulait nous offrir une autre facette de ces acteurs, moins visible, comme la face cachée de la lune. Mais là où il a vraiment excellé c’est dans la façon de filmer les scènes d’intimité. Il en a fait de véritables oeuvres d’art au service de l’amour. Les acteurs étaient souvent enrobés d’une sorte de halo, comme une sorte de cocon protecteur. Un très beau travail, tout en douceur et harmonie de couleurs.

Casting et acting

Mais ce qui fait que cette série restera, ce sont le casting et l’interprétation. Le couple #PanPond est magnifique de beauté et nous offre une très belle alchimie à l’écran. Je vais les rencontrer en octobre en Allemagne et je tremble déjà de leur dire toute mon admiration dans la langue de Shakespeare.

Je savais depuis 180 degree longitude passes through us que Pond Ponlawit était un très bon comédien. Cependant, ses derniers jobs n’étaient pas à sa hauteur, dont le fade Fourever you. J’attendais un rôle plus challenging pour lui et j’ai été ravie avec celui d’Armin. Notamment dans la première partie de la série, il nous a enchanté en développant toutes les facettes de son art. C’est vrai que le rôle était vraiment taillé à sa mesure. J’espère pour lui à l’avenir d’autres rôles tout aussi importants, mais peut-être encore plus de composition. C’est un acteur parmi mes préférés et j’aime qu’il déploie tout son talent.

Cependant, celui qui s’affiche comme la véritable révélation de cette série c’est
Peterpan Thasapon Wiwitwaron. Je l’avais déjà remarqué dans le BL Oh! My Sunshine Night où il formait un très séduisant couple secondaire avec Noh Phouluang. Là, en lead dans Reset, il déploie vraiment ses ailes et ses compétences d’acteur. Il est en tous points parfait dans le rôle. Il est hyper crédible et solide en PDG, là où d’autres jeunes acteurs ont l’air juste déguisés. Lui, il est super à l’aise dans le costume. Et en fan et amoureux d’Armin, il est magique. Il nous a vraiment fait ressentir son amour pour lui. On ne peut rêver que de croiser un tel prince charmant dans sa vie.

Le reste du casting n’est pas mal non plus. Bom Thanawat dans le rôle du frérot maléfique en rajoute dans la folie, mais ses grimaces sont parfois terrifiantes. J’ai beaucoup aimé First Chalongrat, loin de ses précédents rôles, qui joue une peste horrible et jalouse. L’ex manager plus maquerelle que manager n’est pas mal non plus dans genre pourriture.

Parmi les gentils, nous avons eu l’amorce d’un petit couple secondaire entre le charmant homme à vraiment tout faire de Tada nommé Wenai (Alexander Ty Manoiu) et Janine (Intanont) la manager sympa et extravagante d’Armin. Ils n’apparaissent que dans quelques scènes, mais assez pour qu’on en apprécie la relation sortant des sentiers battus.

Que dire de plus pour vous recommander cette série, en haut de mon top 2025 à cette date, c’est qu’il s’agit d’une oeuvre mature, comme on en voit de plus en plus en Thaïlande. On sent vraiment que les productions et les acteurs ont mûri, se sont professionnalisés et qu’ils nous offrent maintenant de véritables séries parfaitement écrites, réalisées et jouées. Je ne peux que les encourager dans cette voie.

Un commentaire

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