Quand le rock est toujours vivant

Ce week end, comme j’étais sur Paris pour mon travail, j’en ai profité pour me rendre au Download Festival qui avait lieu sur l’ancienne base aérienne de Brétigny en banlieue parisienne. Je n’avais jamais participé à ce genre d’évènement. Plus jeune, je n’osais pas. Maintenant, arrivée à mi-parcours, je souhaite réaliser ce que je n’ai jamais fait jusque là. Quelqu’un m’a dit récemment que je devais passer le reste de ma vie à me faire plaisir. Et c’est bien mon intention tant que j’en aurais l’envie et les capacités physiques.

Donc, voilà, après un voyage en RER C trop long, j’ai débarqué avec beaucoup d’autres à la gare de Brétigny. De là, comme il faisait beau, j’ai suivi le troupeau le long d’un itinéraire fléché et encadré pendant une grosse demi-heure.

J’ai mené cette longue marche à mon rythme, doublée par une majorité de jeunes dont pas mal d’étrangers. Beaucoup portaient des sacs à dos dans l’optique de camper et de rester les trois jours sur place. Evidemment, tous avaient revêtu les insignes de leurs goûts musicaux. Le noir était la couleur de base sur lequel se dessinaient les sigles de leurs groupes préférés. Les filles arboraient en masse le short de jean sur des collants résille et avaient souvent les cheveux colorés. J’avais moi-même mis un t-shirt aux couleurs de Linkin Park pour ne pas trop dépareiller.

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Dowload festival Paris 2017 – Photo Julia Vernier

Arrivée sur place, tout était bien indiqué et organisé. Nous étions fouillés au corps avant de passer à la vérification des billets. Peu après, je récupérai un bracelet munis d’une puce qui me permettrait ensuite de payer aux différents bars et autres crêperies du lieu. Après toutes ces formalités, je m’installai tranquillement dans l’herbe attendant le premier groupe au niveau du main stage 1. De là, j’entendais la musique qui provenait du main stage 2 tout proche.  Mais, le spectacle était aussi en dehors de la scène. De mon lieu de verdure, j’observais avec amusement les festivaliers déguisés en licorne ou en Dark Vador, les hommes en kilt et les filles sexy aux cheveux violets. Sous le soleil beaucoup de garçons avaient laissé tomber le haut. J’admirai leurs tatouages colorés. Pas mal de gens semblaient être venus en famille.  L’ambiance était sympa et bon enfant.

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Pierce the veil au Download Festival Paris 2017 – Photo Julia Vernier

Côté musique, rapidement j’assistai au passage des énergiques Pierce the veil , des rockeurs américains sautillants. Ils furent suivi par les norvégiens métalleux de Kvelertak. Leur leader barbu et aux cheveux longs semblait comme sorti tout droit des légendes vikings. Il avait le torse nu et arborait une frise de tatouages sur les pectoraux. Dans la fosse, certains festivaliers enchaînaient les rondes et les pogos comme dans une transe sauvage et très physique.  Le groupe fera la première partie de Metallica à Bercy en septembre.

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Kvelertak au Download Festival Paris 2017 – photo Julia Vernier

Alors que les américains de Blink-182 s’élançaient sur la scène, j’en profitais pour m’éclipser rapidement pour une pause technique avant d’aller me chercher de quoi me restaurer. Je revins pour assister à la fin de leur concert un peu  à l’écart. Je filai ensuite m’installer face au main stage 2 pour entendre en vedette Gojira , le groupe de métal français. Alors qu’il existe depuis plus de vingt ans, le groupe a connu la notoriété après avoir été (un peu) médiatisé suite à leurs nominations aux derniers Grammy awards.  Ils ont envoyé du lourd et du Magma entre deux messages positifs.

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Blink-182 au download festival Paris 2017 – photo Julia Vernier
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Gojira au Download festival Paris 2017 – Photo Oui FM Edit : Julia Vernier

Au soleil couchant, la journée musicale s’acheva avec Linkin Park qui enchaîna – heureusement pour moi – ses anciens titres avec ceux de son dernier opus One More Light. Entendre Numb en live est toujours un plaisir. J’étais aussi heureuse de reprendre en coeur de nombreux morceaux que j’avais si souvent écoutés. Même si les nouveaux titres n’avaient pas la puissance des anciens, le mélange était agréable à l’oreille. Après  1h45 de concert, les américains semblaient satisfaits de leur prestation et de l’accueil chaleureux du public du Download Festival. Pour moi, c’était juste trop court, mais c’était le jeu de ce genre d’évènement parfaitement organisé.

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Linkin Park au Download Festival Paris 2017 – Photo Julia Vernier

Alors qu’il était 23:30, j’accompagnai la foule vers la sortie et les navettes qui nous ramenaient dans le calme jusqu’à la gare. Comme beaucoup d’autres, j’étais fatiguée. J’avais pris des coups de soleil et des ampoules aux pieds, mais j’étais heureuse d’avoir partagé la ferveur avec d’autres passionnés de musique rock et métal. Car, oui, le rock est toujours aussi vivant !

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