En gros, j’ai contribué à la diffusion de la culture numérique au sein de mon entreprise. Dans ce contexte, j’ai choisi le réseau pour lequel j’ai le plus de connaissances (expertise ?) comme support de communication à savoir Twitter.
J’avais déjà pu constater que même au niveau des personnes les plus averties, l’usage que je fais du RS va déjà beaucoup plus loin que la grande majorité des Twittos présent sur le réseau. Depuis peu, j’utilise un compte spécialisé pro pour tweeter avec mes collègues et plus largement apporter ma modeste contribution à la promotion des meilleurs produits de ma boîte. Je le fais volontairement, sans intérêt particulier, juste de bon coeur.
Alors que l’entreprise comme beaucoup s’engage dans la révolution numérique, je me suis dit que je pouvais participer, au même titre que les collègues de la génération Y, à l’acculturation nécessaire à l’objectif visé. J’ai, par curiosité et plaisir, fait l’effort de maîtriser les réseaux sociaux et même d’en avoir un avis en matière usage. C’est de nouveau avec beaucoup de joie que je peux maintenant faire partager cette activité extra-professionnelle au sein de mon activité pro.
Outre le vocabulaire et les principales fonctionnalités, j’ai présenté des exemples de tweets et de sujets qui peuvent être tweetés dans notre cadre pro.
Au passage, j’ai pu noter des comportements suivants face à l’outil et à ses usages :
Le catégorique : 10%. Il connaît le réseau social mais, pour lui, il est hors de question qu’il ouvre un compte pro et encore moins qu’il tweete pour l’entreprise.
L’allergique : 10%. Il refuse de se former au numérique et le fait savoir bruyamment. En fait, pour lui internet n’a aucun intérêt. C’est encore un truc inventé exprès pour faire suer les salariés (ben voyons). On en aura toujours, faut juste savoir les gérer.
Le curieux : 20%. Il a ouvert des comptes sur tous les réseaux sociaux mais il n’en fait rien ou alors il ne sait pas quoi en faire. Il a pu apprécier dans ce cadre, les exemples de tweets. Maintenant, il a des idées pour alimenter sa TL et donc exister réellement sur les réseaux.
L’anxieux : 10% – il irait bien mais il a peur d’écrire des bêtises. Il voudrait une charte de bon usage, histoire de ne pas se tromper. Même si l’entreprise lui fait confiance dans son usage, il a peur des conséquences d’un tweet (syndrome Trierweiller ?). Il faudra peut-être pour attirer cette population, se fendre de quelques petits conseils (qui existes partout) ça diminuera leur stress.
L’enthousiaste : 10% – il a déjà un compte sur un autre RS et a créé son compte dans la foulée de ma prez. Maintenant, il sait ce qu’il peut faire avec. Je sens que ça être de plus en plus drôle de tweeter au boulot avec certain(e)s 😉
Le bon élève : 20% – l’entreprise et ses managers lui disent qu’il peut, s’il le veut, se former et être présent en toute responsabilité sur certains réseaux sociaux, il va s’organiser pour y aller afin de ne pas apparaître has been. J’avais un argument massue pour les attirer : la présence du TOP management sur le réseau et la possibilité pour eux de se faire remarquer (et donc d’en tirer un avantage à terme).
Le débordé : 20% – il irait bien, il a rien contre mais, il n’a PAS une minute à lui pour aller checker quelques tweets durant sa pause café ou clope. C’est à croire qu’il n’y a QUE moi qui m’ennuie dans des réunions sans intérêt 😉 Ils conviennent au bout d’un moment que c’est surtout une question d’organisation mais, l’argument doit sans doute masquer une des quatre premières typologies.
Voilà mes premiers retours sur cette activité de communication. Je pense que ce ne sera pas la dernière fois que je publierai des réflexions autour de cette passionnante révolution numérique.
Sinon, maintenant que je suis sortie du bois, je suis repérée comme archi connectée et ça vanne gentiment. Mais, pas plus que sur Twitter. Alors, j’ai la réplique humoristique pleine d’auto dérision à leur renvoyer du tac au tac. Comme ici, en fait.